Aérolithe (1987)
pour flûte amplifiée, percussion et sons fixés (12’)
Percussion : tambour de bois et vibraphone
Création le 16 mai 1987 à Fécamp (Centre culturel) par Jacques Cotard et Bernard Heulin
Après une longue période de silence l’œuvre est reprise en 2021 par François Veilhan et Derlis Duarte Nunez (le 20/6 Manoir d’Etainnemare d’Etoutteville) puis par Jean-Pierre Moisseron et François Moreau (le 5/9 au château d’Yville-sur-Seine).
Quatre sections enchaînées se développent à partir d’un ostinato de tambour de bois. Polyvalent, le matériau électroacoustique peut aussi bien servir à donner du relief (nappes, résonances, échos) qu’à insérer une nouvelle voix au milieu des instruments, transformant ainsi l’écriture de cette pièce en un véritable trio
Considéré dans les civilisations premières comme une théophanie, une manifestation et un message du ciel, l’aérolithe est comme une étincelle du feu céleste ou une graine de divinité.
Selon les croyances primitives, les astres étaient en effet des divinités ; les parcelles qui s’en détachaient étaient comme des semences.
L’aérolithe remplit une mission analogue à celle de l’ange : mettre en communication le ciel et la terre. L’aérolithe est le symbole d’une vie supérieure, qui se rappelle à l’homme ou qui communique avec lui.