Prisme et carillons (1984)

 pour sons fixés (14’34”)

Création le 28/5/85 à Rouen

De facture synthétique, cette pièce en trois parties propose la décomposition d’une matière sonore (Prisme) par variations de vitesses puis deux études de résonances (Carillons 1 et 2) faites notamment de matières mixées en fondu-enchaîné. On notera des idées de découpage et de clonage et même d’une sorte de parthénogenèse dans la première partie presque « rock » dans son énergie. Ce dynamisme débouchera sur une suite de carillons de nappes résonantes d’origine électronique mais évoquant des sonorités orientales.

« Ne croit-on pas discerner des gongs ou cloches de temples tibétains, des crotales … au loin ? mais non puisque ces sons semblent glisser et se réunir pour former une trame épaisse et aboutir à une troisième partie faisant alterner clapotis aux résonances glissées et effets de cloches inversés (sons à l’envers) » analyse le compositeur.